Je vous esseuplikeuh la situation.

Depuis environ dix minutes, y a un pigeon qui squatte devant ma fenêtre, tapotant d'ailleurs à celle-ci. Forcément, ça m'a intriguée, donc je suis allée le voir avec mon frérot. On aurait pu lui demander "wesh cousin kess tu fais là à péfra à ma fenêtre ?" mais je vous avoue que j'avais pas trop trop envie de lui ouvrir donc on l'a juste regardé dans le blanc des yeux en essayant de lui faire peur pour qu'il s'en aille. Ca n'a pas marché. MAIS on a remarqué qu'il portait une bague verte avec un petit numéro inscrit dessus. Donc euh... Il fout quoi Monsieur Pidjone, à ma fenêtre ?

Notre hypothèse : c'est un pidjone-voyageur et il m'apporte un sage-mé trop top coule ! Ca pourrait par exemple être le Prince Charmant, résidant par ailleurs au Tibet (ou pas), qui m'enverrait une lettre d'amour - ou alors un petit mot pour que je vienne le sauver des griffes d'un méchant dragon !  Mais quand même, j'ai pas pour autant plus envie de lui ouvrir.

Et puis c'est bête, mais j'ai peur des pigeons.

Je vous esseuplikeuh la situation. Depuis environ dix minutes, y a un pigeon qui squatte devant ma fenêtre, tapotant d'ailleurs à celle-ci. Forcément, ça m'a intriguée, donc je suis allée le voir avec mon frérot. On aurait pu lui demander "wesh cousin kess tu fais là à péfra à ma fenêtre ?" mais je vous avoue que j'avais pas trop trop envie de lui ouvrir donc on l'a juste regardé dans le blanc des yeux en essayant de lui faire peur pour qu'il s'en aille. Ca a pas marché. MAIS on a remarqué qu'il portait une bague verte avec un petit numéro inscrit dessus. Donc euh... Il fout quoi Monsieur Pidjone, à ma fenêtre ? Notre hypothèse : c'est un pidjone-voyageur et il m'apporte un sage-mé trop top coule ! Mais quand même, j'ai pas pour autant plus envie de lui ouvrir. Et puis c'est bête, mais j'ai peur des pigeons. Je vous esseuplikeuh la situation. Depuis environ dix minutes, y a un pigeon qui squatte devant ma fenêtre, tapotant d'ailleurs à celle-ci. Forcément, ça m'a intriguée, donc je suis allée le voir avec mon frérot. On aurait pu lui demander "wesh cousin kess tu fais là à péfra à ma fenêtre ?" mais je vous avoue que j'avais pas trop trop envie de lui ouvrir donc on l'a juste regardé dans le blanc des yeux en essayant de lui faire peur pour qu'il s'en aille. Ca a pas marché. MAIS on a remarqué qu'il portait une bague verte avec un petit numéro inscrit dessus. Donc euh... Il fout quoi Monsieur Pidjone, à ma fenêtre ? Notre hypothèse : c'est un pidjone-voyageur et il m'apporte un sage-mé trop top coule ! Mais quand même, j'ai pas pour autant plus envie de lui ouvrir. Et puis c'est bête, mais j'ai peur des pigeons.
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Et je m'ennuie, accessoirement.

La vérité, c'est que les vacances, c'est pervers. C'est l'évènement de l'année, ce que tu attends impatiemment après une année de dur labeur - ou pas d'ailleurs - et finalement tu es toujours déçu à un moment ou à un autre.
Le problème est que vacances ne peut pas rimer avec farniente (bah oui, les deux mots n'ont pas la même terminaison...) quand tu sors d'une semaine chez une amie (ou des potos, qu'importe), que tu habites dans un village où tu n'as pas d'amis et que tu n'as pas ton permis de conduire, et qu'en prime il fait moche chez toi. Évidemment, tu pourrais très bien te mettre à bosser parce que tu sais qu'une année difficile s'annonce dès la rentrée mais... non. Après tout c'est les vacances, et en vacances il y a une règle d'or : même si tu t'ennuies, ne fais RIEN. Le but est de se détendre, et d'atteindre l'état le plus loquesque possible - entendre par là passer sa vie dans son lit, devant l'ordi ou la télé - avant de pouvoir seulement penser à une solution pour y remédier... Le pied !

Oui mais en fait c'est pas si marrant que ça d'attendre que le temps passe.

Solution : en true rebelz que nous sommes, blâmer les parents qui n'avaient qu'à nous faire habiter en ville, comme tout le monde. Ou l'absence d'activités flagrante dans notre village. Ou les études qui nous ont empêchés de passer notre permis. Ou le ciel qui pourrait être un peu plus clément quand même, parce que bon.
Ca ne nous fera pas bouger de notre lit, mais au moins ça fera passer un peu de temps à jacasser contre tout et n'importe quoi, dont contre nous-même parce que finalement, on y met vraiment de la mauvaise volonté, et que si on voulait, on pourrait, mais on veut pas tant que ça alors on continue à s'enfoncer dans le glandage et on s'en plaint parce qu'on a pris l'habitude de râler et qu'il ne faut pas perdre les bonnes (si si) habitudes.

Et puis bon, 'faut pas se voiler la face non plus... Les vacances c'est quand même bien.

Il n'y avait rien - ou si peu.
Un envie passagère, un moment d'égarement.

I'll be back, tant pis pour vous. Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu !